Catalogue
pour accordéon
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Spiritus est dédiée à son commanditaire et premier interprète Vincent Lhermet.
Vincent Paulet
composition : 2021-22
commande d’Accordéon en Liberté
création : 2022, Paris, La Scala, par Vincent Lhermet
durée : 5’
éditeur : Jobert
pour orgue
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Cette pièce est destinée à s’insérer dans le corpus des chorals de l’Orgelbüchlein Project, lequel, sous l’impulsion de l’organiste William Whitehead, s’est fixé pour objectif de compléter et achever le projet supposé de Jean-Sébastien Bach au moment d’entreprendre la composition de son propre recueil.
Le traitement de la mélodie reprend ici la technique du choral orné, que Bach a maintes fois pratiqué, et s’inspire directement de la teneur poétique et spirituelle du texte d’action de grâces matinale qui en constitue le support.
Vincent Paulet
composition : 2013
commande de Toulouse les Orgues
création : 2013, Toulouse, dans le cadre du festival Toulouse les Orgues, par Pierre Méa
durée : 2’30’’
éditeur : Rubin
également au répertoire de Maude Gratton, Guillaume Nussbaum, William Whitehead et Christian Wilson
pour orgue
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C’est ce dernier qui, à l’occasion du « Jour de l’Orgue » 2013, a eu l’idée d’organiser un concert en hommage à Arsène Muzerelle, donné par ses anciens élèves ; c’est à cette occasion que j’ai écrit ces quelques mesures, intitulées depuis Transept Nord.
Vincent Paulet
composition : 2013
création : 2013, Reims, Cathédrale, par Vincent Paulet
durée : 1’15’’
éditeur : Rubin
pièce publiée par la revue Orgues Nouvelles n° 23 (2013)
pour piano
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composition : 2011
durée : 1’15’’
pièce publiée par la revue Euterpe n° 20 (2012)
pour orgue
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De la cathédrale, Hymne évoque le caractère imposant, monumental (les premières mesures surtout, massives et complexes comme l’est, notamment, la façade principale), le groupe sculpté du couronnement de la Vierge, au centre de cette même façade (motifs de révérence), l’intérieur propice à la méditation (solo), mais aussi les épisodes graves, voire dramatiques de l’histoire de l’édifice (marche implacable).
De Nicolas de Grigny, c’est le sujet de la fugue sur l’hymne Ave maris stella qui sert de compagnon et de guide aux autres thèmes/personnages, à l’instar du thème de promenade des Tableaux d’une exposition de Moussorgski, comme si Grigny lui-même nous faisait visiter « sa » cathédrale en une sorte de voyage initiatique.
La partition est dédiée à son premier interprète Olivier Latry, qui, après l’avoir créée en la Basilique Saint Remi de Reims en 2011, en donna la seconde audition à Notre-Dame de Paris.
Vincent Paulet
composition : 2011
commande conjointe de l’association « Renaissance des Grandes Orgues de la Basilique Saint Remi » et de la Société des Amis de la Cathédrale de Reims
création : 2011, Reims, Basilique Saint Remi, par Olivier Latry, dans le cadre du 8ème centenaire de la cathédrale de Reims
durée : 14’
éditeur : Jobert
discographie : Olivier Latry, à l’orgue de la basilique Saint-Remi de Reims, 2016 ("Hymnes", AEOLUS, AE-11101)
également au répertoire de Songyeon Im et Ghislain Leroy
pour saxophone seul
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Harmonie donc, du fait d’une pensée musicale s’appuyant sur des hauteurs mélodiques reliées entre elles par des intervalles, dans l’intimité d’un seul instrument, le saxophone.
Destinée au Conservatoire de Nancy, où elle constituait en 2010 la partie imposée du programme des saxophonistes en fin de cycle 2, « Harmonie intime » a été commandée par le Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy. Elle est dédiée à Claude Georgel, à qui revient l’idée de m’avoir proposé d’écrire pour saxophone seul.
Vincent Paulet
composition : 2010
commande : Centre Culturel André Malraux (Vandoeuvre-lès-Nancy)
création : 2010, Vandoeuvre-lès-Nancy, Centre Culturel André Malraux, par Claude Georgel, dans le cadre du festival Musique Action
durée : 3’30’’
éditeur : Leduc (collection Vent de Sax)
discographie : Claude Georgel, 2012 ("Madame D.", CCAM Éditions, VAND’ŒUVRE 1337)
Cette pièce est conçue à la fois pour un usage pédagogique et pour le concert.
également au répertoire de Michel Supéra
pour piano
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« Sur un nuage » est dédié conjointement à François Weigel, qui en donna la première audition publique à l’occasion des « Flâneries Musicales de Reims » en juillet 2009, et à son commanditaire Hervé Corre.
Vincent Paulet
composition : 2009
commande : Association Transart
création : 2009, Reims (Flâneries Musicales), par François Weigel
durée : 3’
éditeur : Rubin
discographie : Jean-Michel Dayez, 2010 (La ballade des pendus, HORTUS 080) Tina Reynaert, 2022 (The hour of the wolf, AR 027)
pour violoncelle seul
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« Hyperbole » a été écrite à la demande de Fabrice Bihan, à qui elle est dédiée.
Vincent Paulet
composition : 2009
création : 2009, Festival "Musique en roue libre", par Fabrice Bihan
durée : 4’30’’
éditeur : Jobert
discographie : Fabrice Bihan, 2010 (Filiation, Quantum QM 7056)
également au répertoire de Céline Bouchereau
pour orgue
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composition : 2007
création : 2007, Sarlat, dans le cadre du festival du Périgord Noir, par Vincent Paulet
durée : 2’
éditeur : Jobert
également au répertoire de Véronique Le Guen
pour hautbois
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Dédiée à Christian Schmitt, son interprète, et à Bruno Ory-Lavollée, président du Festival des Forêts, « Dialogues » met en scène un échange théâtral entre deux personnages imaginaires. Cette discussion se déroule tantôt dans un espace très serré, comme dans les deux mouvements vifs et très virtuoses encadrant l’œuvre, tantôt dans le jeu plus dilaté et méditatif offert par le mouvement central. Quelques motifs fréquemment présents créent l’unité : la tierce mineure do#-la# assure ainsi la transition entre le deuxième et le troisième mouvement, tandis qu’une formule faite de l’énonciation successive de deux secondes distantes d’un demi-ton parcourt tout le morceau. À l’intérieur d’un même mouvement alternent des modes de jeu très différents qui permettent au soliste d’incarner des figures plurielles sans transition. Ces dernières restent néanmoins toujours dans une dynamique d’échange et non de rupture, donnant ainsi forme à une certaine idée du dialogue.
Propos de Vincent Paulet et de Bruno Ory-Lavollée recueillis par Hermine Videau (extrait du programme du concert de création de l’œuvre le 10 juillet 2005)
composition : 2005
commande et création : 2005, Festival des Forêts, par Christian Schmitt
durée : 4’30’’
éditeur : Jobert
également au répertoire de Frédéric Tardy
pour piano
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Stravinsky aimait à se présenter comme « inventeur de musique », titre qu’il préférait à celui de compositeur. Comme lui, je pense que la création artistique consiste à inventer, c’est-à-dire à trouver au terme d’une recherche intuitive, plus qu’à composer, dans le sens d’un volontarisme combinatoire. Chacune des pièces de mon catalogue pourrait donc s’appeler « Invention », tout comme ces cinq pièces pour piano que j’ai écrites entre 2002 et 2003, et qui s’intitulent successivement : « Apesanteur », « Tombeau », « Sur un volcan », « Antienne » et « Délire ».
En dépit de leurs caractères contrastés, ces cinq pièces sont reliées entre elles par des parentés thématiques, le « délire » final faisant office de dénouement et de récapitulation tout à la fois.
Écrites entre 2002 et 2003, elles sont dédiées au pianiste Bertrand Chamayou, leur premier interprète dans le cadre du programme « Alla breve » de Radio-France.
Vincent Paulet
composition : 2002-2003
commande et création : 2004, Radio-France, par Bertrand Chamayou
durée : 10’
éditeur : Jobert
également au répertoire de Pascal Godart
Radio-France 2004
pour flûte
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Cette pièce à la fois virtuose et lyrique réutilise plusieurs thèmes issus de deux de mes partitions où la flûte a un rôle de premier plan : « Le complexe du pilote » et « Le grand stellaire », cette dernière œuvre ayant justement été créée par Henry Vaudé, qui, avec sa partenaire et épouse Martine Flaissier, en est également le dédicataire.
Vincent Paulet
composition : 1997
création : 1998, Troyes, par Henry Vaudé
durée : 5’20’’
éditeur : Jobert
pour piano
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Cette pièce tire son origine thématique de la musique de scène « Le complexe du pilote », écrite en 1991 à l’intention d’un spectacle de marionnettes. L’idée musicale de « Nuit » y apparut pour la première fois, au milieu d’une berceuse ; plus tard, un remaniement scénique lui fit donner naissance à une page isolée, intitulée « Petit choral onirique », destinée à accompagner une courte séquence de jeux d’ombres. Il s’agit donc, dès le début, d’une thématique liée à l’univers nocturne, ce qui explique que le titre « Nuit » se soit imposé naturellement lorsque, plusieurs années plus tard, j’ai commencé à voir se développer cette idée au sein d’une forme élargie.
Au cours de cette période de maturation, la vision intérieure d’une lente procession nocturne s’est progressivement installée, vision qui, en définitive, résume assez bien la forme de la pièce.
« Nuit » a été créée à Madrid en 1996 par Alain Neveux.
composition : 1995-96
création : 1996, Madrid, par Alain Neveux
durée : 11’
éditeur : Jobert
discographie : Jean-Michel Dayez, 2010 (La ballade des pendus, HORTUS 080)
également au répertoire de Bertrand Chamayou, Jean-Louis Delahaut et Gaylor Roy
pour orgue
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Le court « Verset sur ‘ Ave Maris Stella’ » (1995) résulte d’une commande de l’association Musique Nouvelle en Liberté pour l’inauguration de l’orgue Pascal Quoirin de l’église Saint Ferdinand-des-Ternes à Paris. Comme l’indique le titre de cette pièce, il s’agit d’une fantaisie assez libre sur la mélodie de l’hymne grégorienne.
composition : 1995
commande de Musique Nouvelle en Liberté
création : 1995, Paris, Église Saint Ferdinand-des-Ternes (inauguration) par Vincent Paulet
durée : 2’30’’
éditeur : Billaudot (in « Livre d’Orgue »)
discographie : Véronique Le Guen, orgue Quoirin de Saint-Rémy-de-Provence, 2004 (« De profundis » HORTUS 036)
également au répertoire de Coralie Amedjkane, Emmanuel Arakélian, Jean-François Hatton, Pierre Méa et Tobias Willi
pour orgue
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Peu de temps avant d’écrire « Laus », j’avais été amené à réaliser une série de (très) courtes séquences musicales destinées à accompagner un documentaire sur le vitrail ; pour l’une d’elles, je m’étais attaché à inventer une sorte de polyphonie médiévale, mais traitée à ma manière : malgré une parenté flagrante, à l’audition, avec Guillaume de Machault, plus d’un détail d’écriture indiquait que l’auteur de cet « instantané » de quelques secondes appartenait à notre époque.
Lorsqu’en 1992 l’association « Domaine-Musiques » m’a sollicité pour écrire la pièce imposée du Concours International d’Orgue de Wasquehal - Saint-Omer, j’ai commencé à apercevoir le parcours que pourrait suivre, au gré de ses transformations, cette idée musicale, évocatrice, dans mon imaginaire, d’un lointain office monastique (d’où le titre « Laus », louange).
C’est ainsi qu’une pièce de tout autres dimensions (9 minutes environ) s’est progressivement développée, la polyphonie initiale se faisant successivement complexe, agitée et nerveuse, exaltée puis anéantie, lyrique et à nouveau foisonnante, pour s’évaporer finalement, à titre de conclusion provisoire et mystérieuse.
composition : 1991-1992
création et commande : 1993, Wasquehal, par les finalistes du Concours International d’Orgue de Wasquehal-St-Omer
durée : 9’
éditeur : Combre
discographie :
Véronique Le Guen, orgue Quoirin de Saint-Rémy-de-Provence, 2004 ("De profundis" HORTUS 036)
John Walthausen, orgue Kern du Sapporo Concert Hall (Japon), 2016 ("De fil en aiguille" SAPPORO CONCERT HALL, SCH-017)
également au répertoire de Béatrice Piertot, Hina Ikawa, Emmanuel Arakélian, Henri-Franck Beaupérin et Iain Simcock
pour orgue
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Directement tiré de l’antienne grégorienne du même nom, dont il emprunte plusieurs idées mélodiques, mon « Salve Regina » se destinait primitivement à un instrument de toute petite taille, comportant en tout et pour tout neuf jeux répartis sur un seul clavier ; en fait, beaucoup d’autres instruments, même de grandes dimensions et de facture très différente, conviennent à son exécution.
Le texte de l’antienne nous fait entendre le chant des « exilés dans cette vallée de larmes » adressant leur supplication à la Vierge, leur recours, et ce sont ces pensées qui sont ici (brièvement) développées.
Commande de l’État pour le Festival des Orgues en Bourgogne, cette pièce est dédiée à l’organiste Pierre Méa et figure au répertoire de nombreux interprètes.
Vincent Paulet
commande de l’État (D.R.A.C. de Bourgogne) pour le festival « Orgues et Chœurs d’enfants en Bourgogne »
création : 1991, par Vincent Paulet
durée : 6’
éditeur : Jobert
discographie :
Pascale Rouet, orgue Moucherel-Formentelli de Mouzon, 2003 (Pavane Records « Autour de l’Espagne » ADW 7468)
Véronique Le Guen, orgue Quoirin de Saint-Rémy-de-Provence, 2004 (« De profundis » HORTUS 036)
également au répertoire de Coralie Amedjkane, Béatrice Piertot, Xavier Eustache, Olivier Latry, Eric Lebrun, Ghislain Leroy, Pierre Méa, Yoann Tardivel…
pour carillon
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Répondant à une commande de l’Etat, le "Livre de Résonances", écrit en 1989, est dédié au carillonneur et organiste Eric Brottier, lequel en fit la création la même année au cours des Journées Nationales de Campanologie de Châlons-en-Champagne.
L’écriture de cette œuvre se fonde sur ce qui me semble être les deux principales particularités acoustiques des cloches : leur composition spectrale caractéristique, et le phénomène de résonance inhérent à leur jeu. J’ai tenu par ailleurs à tirer parti du large éventail de nuances dont dispose l’instrument, et à mettre en valeur chacun de ses registres, du grave au suraigu.
Sur un plan poétique, voici les quelques idées qui ont présidé au choix du titre de chacune des trois pièces (ou mouvements) qui composent ce cycle :
"Heures lointaines" : rapport séculaire de la cloche au temps, celui-ci pouvant être vécu de façon continue, stable, ou rythmé en un martèlement implacable.
"Entre ciel et terre" : l’élévation du clocher lui confère une position intermédiaire entre deux univers : l’univers terrestre, agité et sombre, et un univers supérieur, celui des astrologues et des mystiques.
"Pulsations nocturnes" : méditation quasi incantatoire, sorte de chant intérieur dans l’attente du silence.
composition : 1989
commande de l’État (D.R.A.C. de Champagne-Ardenne)
création : 1989, Châlons-en-Champagne, par Éric Brottier, dans le cadre des Journées Nationales de Campanologie
durée : 17’
éditeur : Amis du Carillon de Notre-Dame-en-Vaux
également au répertoire de Stefano Colletti et d’Anna-Maria Reverté
pour orgue
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Écrite en 1988, l’« Élégie » est un hommage au maître de l’orgue français du XVIIème siècle Nicolas de Grigny, à qui elle emprunte une registration caractéristique : le cromorne en taille à deux voix. Elle est dédiée à l’organiste Olivier Latry.
composition : 1988
création : 1989, Notre-Dame de Paris, par Olivier Latry
durée : 4’
éditeur : Lemoine
discographie :
Véronique Le Guen, orgue Quoirin de Saint-Rémy-de-Provence, 2004 (« De profundis » HORTUS 036)
Aurélien Fillion, orgue Le Royer de Sint-Pieterskerk, Turnhout (Belgique), 2018 ("Visages de l’orgue français", organroxx 01)
également au répertoire de Coralie Amedjkane, Élise Léonard, Emmanuel Arakélian et Pierre Méa
pour violoncelle et accordéon
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« Instants / Litanies » est dédié à Henri Dutilleux, mais aussi à Fabrice Bihan et Philippe Bourlois, qui en assurèrent la création dans le cadre du festival « Les Inouïes » en août 2011.
Vincent Paulet
composition : 2011
création : 2011, Festival les Inouïes, par Fabrice Bihan, violoncelle et Philippe Bourlois, accordéon
durée : 4’30’’
éditeur : Rubin
discographie : Fabrice BIHAN (vcl.), Philippe BOURLOIS (acc.), 2014
("Hommage à Henri Dutilleux" TRITON TRI331196)
également au répertoire de Mathilde Blondel, Raphaël Chrétien et Valentin de Francqueville (vcl.), Camille Salomé, Bruno Maurice et Alexandre Prusse (acc.)
Sonate pour saxophone et piano
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C’est ce mouvement central ("Quasi una saeta") que j’ai d’abord écrit en 2004, l’encadrant plusieurs années après des deux autres volets à la demande des dédicataires Claude Georgel et Corinne Giuliani. "Cité ardente" fut finalement créée en 2010 par ces deux musiciens au Centre Malraux de Vandoeuvre-lès-Nancy, qui en était également le commanditaire, dans le cadre du festival Musique Action.
Vincent Paulet
composition : 2004-2010
commande et création : 2010, Vandoeuvre-lès-Nancy, Centre Malraux,
par Claude Georgel, saxophone et Corinne Giuliani, piano,
dans le cadre du festival Musique Action
durée : 10’30’’
éditeur : Jobert
également au répertoire de Michel Supéra (sax.) et Jean-Michel Dayez (piano)
pour violon et piano
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Écrite au cours de l’été 2003 à la demande de Jacques Raynaut, à qui elle est dédiée, ma Sonatine pour violon et piano, d’une concision extrême, se découpe en trois mouvements. L’Allegro initial, le plus bref des trois, est un canon perpétuel construit sur deux idées mélodiques alternées, puis superposées. Après le Lento central, sorte d’improvisation dans un climat onirique, toutes les idées exposées dans les deux premières pièces réapparaissent dans l’Allegro final, qui apporte à cette partition une conclusion brillante et euphorique.
composition : 2003
création : 2003, Marseille, par Werner Hinz, violon et Jacques Raynaut, piano
durée : 3’
éditeur : Jobert
discographie : Arnaud Vallin (violon), Jean-Michel Dayez, piano, 2010
(La ballade des pendus, HORTUS 080)
également au répertoire de Xin Guérinet et Anne Wiederker (violon) et d’Ana Giurgiu-Bondue et Arthur Aharonian (piano)
pour violoncelle et piano
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En 1993, dans le cadre d’un remaniement du spectacle de marionnettes « Le Complexe du Pilote » (pour lequel j’avais produit, deux ans plus tôt, une musique de scène pour flûte, violoncelle et piano), je fus amené à écrire deux « duos d’amour » pour violoncelle et piano.
La nouvelle version de spectacle ne fut jamais représentée en public, et, dès lors, je songeai à composer une sonate pour violoncelle et piano en trois mouvements, dont le premier et le finale ne seraient autres que ces deux duos.
Mon séjour à la Casa de Velázquez me permit de réaliser ce projet et, de mars à juin 1996, j’écrivis le deuxième mouvement, qui, par son importance, donne à l’ensemble de la sonate une dimension inattendue (près de 20 minutes) au regard du matériau initial.
L’unité de l’œuvre étant assurée par de forts liens thématiques, je n’ai pas craint de jouer ici avec le mélange (ou, plutôt, l’alternance) des genres : tandis que les deux mouvements extrêmes (étroitement apparentés) se rangent résolument dans la catégorie « musique légère », le mouvement central, lui, se présente comme une méditation lente, presque mystique, d’où émergera une danse aux rythmes parfois sauvages.
L’œuvre, créée à Paris (Maison de la Radio) en septembre 1996 par Guy Danel et Jean-Louis Delahaut, est dédiée à Jean-Louis Florentz, que l’on connaît pour avoir été, outre un immense compositeur, un amoureux du violoncelle.
composition : 1993-96
création : 1996, Paris, Radio-France, par Guy Danel, violoncelle et Jean-Louis Delahaut, piano
durée : 19’
éditeur : Jobert
discographie : Xavier Gagnepain (vcl), Jean-Michel Dayez (piano), 2010
(La ballade des pendus, HORTUS 080)
également au répertoire de Frédéric Défossez (vcl) et Claudio Chaiquin (piano)
pour flûte et piano
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Chez les compositeurs baroques, la forme de la Partita se présente comme une suite de variations sur un thème exposé préalablement ; ce principe est ici respecté dans la mesure où chacune des quatre sections de " Partita 2 " utilise de façon différente une même donnée thématique. La première partie, « Prophétique » est une cadence de Flûte solo qui introduit successivement les trois idées principales : tout d’abord une "série" de onze sons, se formant progressivement autour d’un pivot, le do grave, dans une atmosphère mystérieuse et incantatoire ; puis une figure rythmique scandée sur le ré suraigu ; enfin, une phrase dont le lyrisme contraste avec la violence de l’écriture rythmique qui la précède.
Les trois mouvements suivants développent ces différentes idées, sous forme de variations volubiles et décousues dans « Exubérant », de façon méditative dans « Recueilli » et brillamment rythmée dans « Dansé ». La Flûte termine seule, dans un souffle qui s’éloigne.
composition : 1987
création : 1987, Reims, par Bernard Lebon, flûte et Aline Le Gall, piano
durée : 10’
éditeur : Combre
discographie : Marion Ralincourt (flûte), Jean-Michel Dayez (piano), 2010
(La ballade des pendus, HORTUS 080)
Cette œuvre a reçu le Premier Prix du Concours International de Composition pour Flûte de Kobe (Japon) en 1987
également au répertoire de Chrystel Delaval, Claude Lefebvre, Young-Ji Song, Flavien Bassimon, Cyrille Duchez, Jean-Philippe Grometto, Marc-Antoine Houën, Jean-Pierre Pinet, Henry Vaudé…
pour violon, violoncelle et piano
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création : 2014, Saint-Omer, par le trio Leos (Pablo Schatzman, violon, Guillaume Lafeuille, violoncelle, Jean-Michel Dayez, piano)
durée : 2’
pour violon, violoncelle et piano
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commande du Festival des Arcs
création : 2013, Arc 1800, Centre Taillefer, par Eric Crambes, violon, Xavier Gagnepain, violoncelle et Jean-Michel Dayez, piano
durée : 14’
éditeur : Rubin (en préparation)
pour clarinette en la, alto et piano
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Écrit entre 1994 et 2001 sur la suggestion du clarinettiste Jacques Merrer, « Oiseaux du Paradis » renoue avec la formation du « Trio des Quilles » de Mozart, pour clarinette, alto et piano ; la filiation, toutefois, est plutôt à chercher du côté de Ravel (auteur du chœur « Trois beaux oiseaux du Paradis »), dont le célèbre mouvement central du « Concerto en sol » m’a servi de modèle : dans les deux cas, l’ample mélodie exposée par le piano au cours du premier volet reviendra, en forme de variation, dans la troisième partie. Ici, cependant, le volet central, brisant l’unité de mouvement par l’irruption soudaine de figures agitées, développe certains motifs de la mélodie initiale en leur appliquant un traitement rythmique renouvelé.
Sur un plan poétique, l’œuvre m’est apparue comme un moment de rêve, au cours duquel l’esprit s’affranchit quelque temps d’une réalité sans attrait ; cette réalité, présente au début de la pièce en cette grisaille sonore d’où le chant émerge, se rappellera à nous en guise de conclusion, laissant la parenthèse irrésolue, la fenêtre ouverte sur un ailleurs dont chacun, en fonction de son univers intérieur, imaginera les contours ( est-ce un « jardin féerique », ou … le Paradis ? )
L’œuvre a fait l’objet d’une commande de l’État et a été créée au « Nouveau Siècle » de Lille le 23 mars 2003 par les musiciens du Trio Arcade, à qui la partition est dédiée.
Vincent Paulet
composition : 1994 - 2001
commande de l’État
création : 2003, Lille, Nouveau Siècle, par le Trio Arcade
durée : 14’
éditeur : Jobert
pour flûte, harpe bleue et percussion
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Dès les premières esquisses du « Grand stellaire », la harpe amplifiée m’est apparue comme une sorte de messager chargé de délivrer des émotions latentes, occultées jusqu’alors par la puissance sonore limitée de la harpe traditionnelle.
C’est ainsi qu’au fil de l’écriture de l’œuvre, j’ai éprouvé la griserie d’écrire pour un instrument neuf, libéré de son registre confidentiel et brillant de tous ses feux, et j’ai commencé à découvrir un nouvel espace sonore, analogue à un ciel soudain empli de ces étoiles « nouvelles », qui, après des milliers d’années-lumière, décident un beau soir de nous livrer leur éclat.
Selon le Livre de la Genèse, Dieu fit le « grand luminaire » (le soleil), puis le petit (la lune) au quatrième jour de la Création ; dans le continuité de cette poétique, j’ai choisi « Le grand stellaire » pour titre de cette invitation aux étoiles, laquelle se découpe en trois volets : « Débridé », « En éveil » et « Éclatant ».
Créée en 1992 par les musiciens du Trio Controverse, à qui la partition est dédiée, cette pièce peut également se jouer avec accompagnement de quatuor, quintette ou orchestre à cordes.
Vincent Paulet
commande de l’État (D.R.A.C. de Languedoc-Roussillon)
création : 1992, Bagnols-sur-Cèze, par le Trio Controverse
durée : 15’
éditeur : Jobert
discographie : Trio Controverse, 2003 (TRITON, « Harpe bleue », TRI 331127)
également au répertoire d’Anne-Cécile Cuniot, Patricia Nagle et Thomas Prévost (fl.), Marion Lenart (harpe), Stéphane Mazeau, Thierry Miroglio et Francis Petit (perc.)
YouTube II. En éveil
YouTube III. Éclatant
version avec orchestre à cordes :
Thomas Prévost (flûte), Martine Flaissier (harpe), Francis Petit (percussion)
Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Kirill Karabits
création, Paris, Maison de la Radio, 5.02.2004 (Festival Présences)
Martine Flaissier joue une "harpe bleue" (précisions : www.camac-harps.com)
Radio-France/France-Musique
Suite pour flûte, violoncelle et piano
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Spectacle de marionnettes conçu et mis en scène par Philippe Rodriguez-Jorda, « Le Complexe du Pilote » a été créé en 1991 au Théâtre d’Epernay par les membres du Trio Agora, à qui la partition est dédiée.
L’argument de ce spectacle met en scène un personnage central : "le dormeur", ainsi nommé parce que rien ne l’intéresse et qu’il passe le plus clair de son temps à dormir. D’autres personnages se présenteront à lui dans le but de lui proposer des activités exaltantes ; toutes ces tentatives se solderont par un échec, jusqu’à ce que l’une d’elles soit sur le point d’aboutir : on lui propose le suicide ! L’arrivée providentielle d’un monstre sauvera la situation. C’est finalement la vue d’un oiseau qui révèlera au dormeur sa véritable vocation : devenu pilote d’avion, il s’envole.
La suite tirée du spectacle en respecte à peu près la chronologie, la « Marche funèbre » s’enchaînant à la « Danse du monstre » et la « Berceuse » à l’« Envol », le tout étant encadré symétriquement par deux avatars d’un même « Générique ».
Vincent Paulet
commande de l’État (D.R.A.C. de Champagne-Ardenne)
création : 1991, Épernay, par Bernard Lebon, flûte, Évelyne Martina-Daussy, violoncelle et Jean-Louis Delahaut, piano
durée : 22’
éditeur : Jobert
pour piano et orchestre
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- Fiche Technique
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Il s’agit d’une nouvelle version d’ « In memoriam Manuel de Falla », concerto de chambre pour piano et cinq instruments écrit en 1996 à l’occasion du cinquantenaire de la mort du maître espagnol. (La partition reprenait l’effectif du « Concerto pour clavecin ».)
C’est après une lecture de « L’amour sorcier » que les principales idées avaient alors surgi, porteuses d’une étrange symbiose constituée de certains éléments du style de Falla et de mon propre langage. En résulta une partition contrastée, convoquant tour à tour litanies crépusculaires, danses frénétiques et envoûtements nocturnes : cette poétique faite de mesure, toute française, et de cette démesure qui m’a toujours fasciné dans la culture hispanique, est, sans nul doute, une illustration de plus de ce que la musicologue Sylviane Falcinelli, parlant de ma musique, a appelé la « fécondité des contradictions ».
« Otra noche », dont le titre (« Encore une nuit ») fait allusion aux « Nuits dans les jardins d’Espagne » de Falla, a été créé le 26 juin 2007 au palais de Charles Quint (Alhambra), non loin de la maison habitée par Falla, dans le cadre du Festival de Grenade, qui en était le commanditaire. La partition est dédiée à Yvan Nommick, qui, après avoir dirigé la création d’ « In memoriam » à Madrid en 1996, eut l’idée d’en susciter l’orchestration, ainsi qu’aux interprètes de la création : Jonathan Waleson (piano) et Jean-Jacques Kantorow, qui dirigeait l’orchestre de Grenade.
Dans le programme du concert de création, Yvan Nommick apportait les précisions suivantes : « La partition se divise en cinq mouvements : introduction et « Letanía » (Litanie), « Danza » (Danse), « Noche » (Nuit), « Danza », « Adiós » (Adieu). Sa structure formelle, clairement symétrique, correspond au plan A-B-C-B-D ; un matériau mélodique et harmonique très succinct, exposé au cours des premières mesures et développé tout au long de l’oeuvre grâce à un art consommé de la variation, assure son unité. La présence de Falla, suggérée par la tournure mélismatique des différents thèmes et motifs, et la construction de certains accords sur la base de quintes superposées, se révèle pleinement dans le dernier mouvement (« Adiós »), avec la citation du premier accord du passage de « l’Amour sorcier » intitulé « Medianoche » (« Minuit »). La répétition de cet accord, entrecoupée de fragments des mouvements précédents, crée une atmosphère de cloches lointaines qui envahit peu à peu l’auditeur d’une torpeur où le temps semble aboli. »
Juan María Rodríguez (El Mundo), pour sa part, évoque « une rare et fascinante poétique nocturne, assaillie d’épisodes hachés et frénétiques. Oeuvre d’une économie thématique savamment exploitée et d’une beauté extatique à la fois dépouillée et morbide, elle évoque Falla, naturellement, mais aussi Dutilleux et d’autres grands contemporains qui, au bord de l’abîme tonal, ne s’y précipitent jamais. »
Vincent Paulet
composition : 2007
commande du Festival de Grenade
création : 2007, Grenade, Palacio de Carlo V (Alhambra), par Jonatahan Waleson, piano et l’orchestre Ciudad de Granada, dir. Jean-Jacques Kantorow
durée : 18’30
éditeur : Jobert
pour flûte, harpe bleue, orchestre à cordes et percussion
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Dès les premières esquisses du « Grand stellaire », la « harpe bleue », que j’ai surtout traité comme une harpe amplifiée, m’est apparue comme une sorte de messager chargé de délivrer des émotions latentes, occultées jusqu’alors par la puissance sonore limitée de la harpe traditionnelle. Au fil de l’écriture de l’œuvre, j’ai découvert un nouvel espace sonore, analogue à un ciel soudain empli de ces étoiles « nouvelles », qui, après des milliers d’années-lumière, décident un beau soir de nous livrer leur éclat.
Selon le Livre de la Genèse, Dieu fit le « grand luminaire » (le soleil), puis le petit (la lune) au quatrième jour de la Création ; dans le continuité de cette poétique, j’ai choisi « Le grand stellaire » pour titre de la partition, laquelle comprend trois mouvements : « Débridé », « En éveil » et « Éclatant ».
« Le grand stellaire » connut d’abord, en 1992, une version de chambre en trio commandée par les dédicataires de l’œuvre, la harpiste Martine Flaissier et le flûtiste Henry Vaudé, fondateurs de l’ensemble Controverse.
Dès 1994, je m’étais employé à développer la dimension harmonique de l’œuvre par l’adjonction d’un quatuor à cordes ; l’extension de ces parties à un orchestre à cordes, donnant naissance en 2003 à une nouvelle version (créée par Thomas Prévost (flûte), Martine Flaissier, Francis Petit (percussion) et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, sous la direction de Kirill Karabits, au cours du festival « Présences 2004 ») est l’aboutissement de cette préoccupation. Pour autant, chacune de ces versions successives, par son ambiance sonore particulière, conserve, à mon sens, sa pertinence.
Vincent Paulet
création : 2004, Paris, Maison de Radio-France, par Thomas Prévost (flûte), Martine Flaissier (harpe), Francis Petit (percussion) et l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Kirill Karabits
durée : 15’
éditeur : Jobert
discographie : Trio Controverse, 2003 (TRITON, « Harpe bleue », TRI 331127) (version en trio, sans les cordes)
également au répertoire d’Anne-Cécile Cuniot, Patricia Nagle et Henry Vaudé (fl.), Marion Lenart (harpe), Philippe Charneux, Philippe Limoge, Stéphane Mazeau et Thierry Miroglio (percussion), l’orchestre Colonne, Mark Foster, Tomás Garrido et Yannis Pouspourikas (dir.)
Cette oeuvre a reçu le prix SACEM de la meilleure création en 2005.
Thomas Prévost (flûte), Martine Flaissier (harpe), Francis Petit (percussion)
Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Kirill Karabits
création, Paris, Maison de la Radio, 5.02.2004 (Festival Présences)
Martine Flaissier joue une "harpe bleue" (précisions : www.camac-harps.com)
Radio-France/France-Musique
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Le Concerto pour flûte, harpe, orchestre à cordes et percussion est la version orchestrale de la pièce écrite en 1992 pour flûte, harpe électrique et percussion et intitulée « Le grand stellaire ». Cette partition avait été commandée par la harpiste Martine Flaissier et le flûtiste Henry Vaudé, fondateurs de l’ensemble Controverse, lequel s’est constitué autour de la « harpe bleue » de Joël Garnier.
Dès les premières esquisses du « Grand stellaire », ce nouvel instrument, que j’ai surtout traité comme une harpe amplifiée, m’est apparu comme une sorte de messager chargé de délivrer des émotions latentes, occultées jusqu’alors par la puissance sonore limitée de la harpe traditionnelle. Au fil de l’écriture de l’œuvre, j’ai découvert un nouvel espace sonore, analogue à un ciel soudain empli de ces étoiles « nouvelles », qui, après des milliers d’années-lumière, décident un beau soir de nous livrer leur éclat.
Selon le Livre de la Genèse, Dieu fit le « grand luminaire » (le soleil), puis le petit (la lune) au quatrième jour de la Création ; dans le continuité de cette poétique, j’ai choisi « Le grand stellaire » pour titre de la partition, laquelle comprend trois mouvements : « Débridé », « En éveil » et « Éclatant ».
Dès 1994, je m’étais employé à développer la dimension harmonique de l’œuvre par l’adjonction d’un quatuor à cordes ; l’extension de ces parties à un orchestre à cordes est l’aboutissement de cette préoccupation. Pour autant, chacune de ces versions successives, par son ambiance sonore particulière, conserve, à mon sens, sa pertinence.
Vincent Paulet
composition : 1991 – 2003 (révision 2014)
durée : 15’
éditeur : Jobert
discographie : Trio Controverse, 2003 (TRITON, « Harpe bleue », TRI 331127)
(version en trio, sans les cordes)
au répertoire d’Anne-Cécile Cuniot, Patricia Nagle, Henry Vaudé et Thomas Prévost (fl.), Martine Flaissier et Marion Lenart (harpe), Philippe Charneux, Philippe Limoge, Stéphane Mazeau, Thierry Miroglio et Francis Petit (percussion), l’orchestre Philharmonique de Radio-France, l’orchestre Colonne, Mark Foster, Tomás Garrido, Kirill Karabits et Yannis Pouspourikas (dir.)
Thomas Prévost (flûte), Martine Flaissier (harpe), Francis Petit (percussion)
Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Kirill Karabits
création, Paris, Maison de la Radio, 5.02.2004 (Festival Présences)
Martine Flaissier joue une "harpe bleue" (précisions : www.camac-harps.com)
Radio-France/France-Musique
pour piano solo et cinq instruments
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Écrit entre décembre 1995 et février 1996, « In memoriam Manuel de Falla », pour piano et cinq instruments, a été créé le 17 avril 1996 à Madrid par la pianiste Ulrike Engels et les solistes de l’orchestre de Grenade, sous la direction du dédicataire de l’œuvre, Yvan Nommick.
L’idée de ce concerto de chambre revient à Yvan Nommick, qui, alors pensionnaire à la Casa de Velázquez en tant que musicologue, proposa à Vincent Paulet d’écrire une pièce destinée à être jouée à la suite du « Concerto » pour clavecin de Falla.
Dans le programme du concert de création (organisé à l’occasion du cinquantenaire de la mort de Falla), Yvan Nommick apportait les précisions suivantes :
« La partition se divise en cinq mouvements : introduction et « Letanía » (Litanie), « Danza » (Danse), « Noche » (Nuit), « Danza », « Adiós » (Adieu). Sa structure formelle, clairement symétrique, correspond au plan A-B-C-B-D ; un matériau mélodique et harmonique très succinct, exposé au cours des premières mesures et développé tout au long de l’œuvre grâce à un art consommé de la variation, assure son unité. L’effectif instrumental est identique à celui du « Concerto » de Falla, à deux différences près : le piano se substitue au clavecin, et le hautbois joue aussi le cor anglais.
« In memoriam Manuel de Falla » est, selon le compositeur, « une grande pièce méditative, de laquelle émergent deux danses rapides ». La présence de Falla, suggérée par la tournure mélismatique des différents thèmes et motifs, et la construction de certains accords sur la base de quintes superposées, se révèle pleinement dans le dernier mouvement (« Adiós »), avec la citation du premier accord du passage de « l’Amour sorcier » intitulé « Medianoche » (« Minuit »). La répétition de cet accord, entrecoupée de fragments des mouvements précédents, crée une atmosphère de cloches lointaines qui envahit peu à peu l’auditeur d’une torpeur où le temps semble aboli. Deux brefs accords, dans le registre le plus grave du piano, apportent à l’œuvre sa conclusion. »
(traduit de l’espagnol par Vincent Paulet)
composition : 1995 – 1996 création : 1996, Madrid, Institut Français, dans le cadre du cinquantenaire de la mort de Manuel de Falla, par Ulrike Engels, piano, et les solistes de l’orchestre Ciudad de Granada, dir. Yvan Nommick
durée : 18’30
éditeur : Jobert
discographie : Jacqueline Méfano (piano), Ensemble 2E2M, dir. Paul Méfano, 2000 (MFA/Radio-france, « Concertos de chambre », MFA 216035)
également au répertoire de Carole Carniel, Geneviève Girard, Véronique Briel et Jean-Marc Bouché (piano), l’Atelier Musical de Touraine, Bernard Calmel, François-Xavier Roth et Pierre Roullier (dir.)
- Notice
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La partition de « Volcaniques » se divise en trois mouvements (vif – modéré – vif) alternant inquiétude latente et violence tellurique, cette dernière n’excluant pas une expression jubilatoire (celle du « vivre dangereusement » ?) analogue à la jouissance esthétique que l’on peut ressentir à la vue d’un orage spectaculaire, par exemple.
Commande de Radio-France, « Volcaniques » a été écrit entre 2002 et 2009 ; la partition est dédiée à René Bosc, qui est à l’origine de la commande, et a été créée à Paris (Salle Pleyel) par l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, sous la direction de Lawrence Foster, dans le cadre des « Paris de la Musique » 2010.
Vincent Paulet
composition : 2002-2009
commande de Radio-France
création : 2010, Paris, salle Pleyel, par l’Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Lawrence Foster
durée : 18’
éditeur : Jobert
Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Lawrence Foster
création, Paris, salle Pleyel, 19.11.2010, Festival Les Paris de la Musique
Radio-France/France-Musique
pour orchestre symphonique
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Une fois esquissées les premières pages de cette partition, il m’est apparu que la musique que je découvrais progressivement pouvait suggérer, par analogie, une succession de déclinaisons lumineuses ; je me pris alors à imaginer les métamorphoses d’un paysage (lui aussi parfaitement imaginaire) au gré de l’évolution de la lumière du jour, puis à envisager cette poétique comme celle de la célébration de la Terre et du soleil s’unissant dans un tel spectacle, d’où le titre de l’œuvre.
Cinq mouvements, ou « poèmes solaires » (ce fut ma première idée de titre) s’enchaînent, dont les indications de tempo sont les suivantes : moderato, presto, moderato, presto, largo puis (sans transition) presto. A posteriori, la lumière d’abord pâle puis progressivement plus intense de la première pièce m’évoque l’aube et l’éclairage déclinant de la dernière un crépuscule ; dans cette logique, la relative pesanteur, l’éclat quelque peu « plombé » du mouvement central, généralement statique, pourra suggérer à son tour l’ambiance lumineuse parfois écrasante de midi, les mouvements intermédiaires apparaissant, quant à eux, comme deux avatars d’une même danse incandescente. L’évolution du discours est toutefois d’ordre purement musical, sa résultante orchestrale mettant, par ailleurs, plus souvent en œuvre un ensemble de solistes qu’une fusion de masses sonores.
Ces « Noces de lumière », écrites entre l’automne 2004 et le printemps 2006, répondent à une commande passée par la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire. Elles sont dédiées conjointement à Laurent Petitgirard, qui, en tant que conseiller artistique de cette Fondation, est à l’origine de l’œuvre, et à John Nelson, qui, à la tête de l’Ensemble Orchestral de Paris, en dirigea la première audition au Théâtre des Champs-Élysées.
Vincent Paulet
_
composition : 2004-2006
commande de la Fondation Groupe Banque Populaire
création : 2006, Paris, Théâtre des Champs-Élysées, par l’Ensemble Orchestral de Paris, dir. John Nelson
durée : 15’
éditeur : Jobert
également au répertoire de l’orchestre Colonne, dir. Laurent Petitgirard
pour orchestre symphonique
- Notice
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Ainsi que l’indique son titre, " Leggero " est une page de musique légère. L’essentiel du discours est assuré par les instruments à vent, les cordes jouant un rôle d’accompagnement, qui, toutefois, ne les empêche pas de passer ponctuellement au premier plan.
Écrite au cours du printemps 2003, cette brève partition est dédiée aux musiciens de l’Ensemble Orchestral de Paris et à leur directeur musical John Nelson.
Vincent Paulet
composition : 2003
commande de Musique Nouvelle en Liberté
création : 2003, Paris, Théâtre des Champs-Élysées, par l’Ensemble Orchestral de Paris, dir. Sir Neville Marriner
durée : 3’
éditeur : Jobert
également au répertoire de Vincent Barthe (dir.) et de l’Orchestre de Bayonne – Côte Basque
pour orchestre symphonique
- Notice
- Fiche Technique
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« L’Office des adieux » appartient à une famille de partitions qui, de la « Ballade des pendus » au « Psaume 129 (de profundis) », en passant par le quatuor « Chants d’exil », empruntent un parcours poétique similaire : à une lamentation venue des profondeurs (qu’il s’agisse des profondeurs de la mort ou de celles d’un ici-bas désabusé) répond l’émergence d’un monde de lumière, dont l’ouverture annihile les limites de la vie terrestre.
Bien que d’un seul tenant, l’œuvre se compose, en fait, de ce que l’on pourrait appeler, en termes dramatiques, deux actes. En assistant aux trois processions successives qui traversent le premier de ces deux actes, on percevra les différents éléments d’une cérémonie funèbre : déplorations (contenues ou débridées), marches rituelles, psalmodies en répons, alternées ou mêlées.
À l’audition du deuxième acte, d’allure processionnelle lui aussi, on pourra penser à l’« Ascension vers le paradis céleste » de Jérôme Bosch, dont la représentation m’a guidé au long de mon travail.
La musique se laissera peu à peu submerger par la mélodie de l’« In paradisum » grégorien, que, dix ans auparavant, j’avais symboliquement cité à la fin de la « Ballade des pendus » (ce qui accentuera peut-être la parenté entre les deux opus.)
Commande de l’État, « l’Office des adieux » a été créé en 1999 par l’Orchestre National de Lille, sous la direction de Stéphane Cardon, à qui la partition est dédiée.
Vincent Paulet
(révision en projet pour 3.3.3.3./4.4.3.1./timb.4perc./ Pno/1h./14.12.10.8.6.)
composition : 1997-1998
commande de l’État
création : 1999, Lille, Nouveau Siècle, par l’Orchestral National de Lille, dir. Stéphane Cardon
durée : 25’
éditeur : Leduc
pour quatuor à cordes
- Fiche Technique
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création : 2013, Beauchastel, par le Quatuor Wassily
durée : 3’
pour clarinette, percussion, accordéon et contrebasse
- Fiche Technique
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composition : 2010
création : 2010, Agny (Pas-de-Calais), par Philippe Canales, récitant, Eric Perrier, clarinette, Sylvie Reynaert, percussion, Philippe Bourlois, accordéon et Yann Dubost, contrebasse, dans le cadre du festival Les Inouïes
durée du spectacle : 1 h environ
pour deux pianos et deux percussions
- Notice
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C’est la vision d’un lent et sombre cortège, propice, par sa lancinante démesure, au délire hallucinatoire, qui m’a habité durant la composition de cette pièce pour deux pianos et percussion ; est-ce le souvenir des processions de la semaine sainte de Séville ? Toujours est-il que l’on retrouve ici le plan formel (un mouvement d’un seul tenant, consistant en une exposition thématique suivie d’un ample développement) de deux pièces antérieures (« Musique pour douze instruments » et « Nuit », pour piano), écrites l’une et l’autre en Espagne.
Commandée par le Conservatoire National de Région de Lille, où elle fut créée en 2004, « Processions » est dédiée à l’organiste Philippe Lefebvre, qui, en tant que directeur du CNR, fut à l’origine de la commande, ainsi qu’aux quatre interprètes de la création : Marc Lys et Jean-Michel Dayez, pianos, Béatrice Faucomprez et Sébastien Lécluse, percussion.
Vincent Paulet
commande du Conservatoire National de Région de Lille
création : 2004, Lille, C.N.R., par Marc Lys et Jean-Michel Dayez, pianos, Béatrice Faucomprez et Sébastien Lécluse, percussion
durée : 11’
éditeur : Jobert
également au répertoire d’Elena Bonnay, Emmanuelle Moriat, Jean-Christian Le Coz et Jean-Yves Sebillotte (piano), Jean Fessard, Michel Gastaud, Vincent Lecrocq et Damien Petitjean (percussion)
Béatrice Caron et Sébastien Lécluse, percussion
création, Conservatoire de Lille, 18.03.2004
prise de son : Michel Dehaye
en forme d’études
- Notice
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Il est de coutume, dans un cahier d’études, d’aborder séparément chacune des particularités techniques que l’on souhaite étudier. C’est ce principe que, sur la suggestion des musiciens du quatuor Ravel, ensemble commanditaire et dédicataire de l’œuvre, j’ai appliqué à mon deuxième quatuor.
Le travail des quartettistes porte successivement sur les changements de tempo ("Tempi"), les pizzicati ("Pizzicato"), les micro-intervalles ("Intervalles"), les sons harmoniques ("Fragment onirique"), les modes de jeu et d’attaque ("Arco"), cette dernière étude s’enchaînant à un finale récapitulatif ("Épilogue").
Il se trouve, par ailleurs, que, tout comme dans les « Études symphoniques » pour piano de Schumann, la première page de ce quatuor constitue un thème dont les mouvements suivants sont autant de variations.
Écrite en Espagne au cours de l’automne 1994, l’œuvre a été créée par le quatuor Ravel l’année suivante.
Vincent Paulet
commande du Quatuor Ravel
création : 1995, Valence, le « Bel Image », par le Quatuor Ravel
durée : 11’30
éditeur : Jobert
également au répertoire du Quatuor Akilone et du Quatuor Danel
Quatuor Akilone, Festival "Cordes en ballade" (Radio-France/France-Musique, 2013)
pour quatuor à cordes
- Notice
- Fiche Technique
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Commencé en 1989, ce premier quatuor à cordes est dédié aux membres du quatuor Ravel, qui le créèrent en 1994 dans le cadre d’une résidence au Théâtre de la Renaissance d’Oullins. L’idée sur laquelle l’œuvre repose consiste à mettre en regard l’ici-bas et l’au-delà, l’abîme - règne de l’inachevé - et l’absolu, l’exil et le paradis perdu.
Tandis qu’un même lyrisme inquiet habite, sous des aspects différents, les trois premiers mouvements (« Abîme », « Exil » et « Refrains »), le quatrième et dernier volet (« Illumination ») apporte la délivrance : c’est la révélation, d’abord contemplative puis jubilatoire, d’une « terre promise » insoupçonnée. En écrivant le conduit ascensionnel qui relie « Refrains » à « Illumination », je n’ai pu m’empêcher de penser à l’« Ascension vers le paradis céleste » de Jérome Bosch, où l’on voit des silhouettes en apesanteur traverser le tunnel qui les mène d’un monde encore sombre à celui de la lumière.
Vincent Paulet
commande de l’Etat
création : 1994, Oullins (Rhône), Théâtre de la Renaissance, par le Quatuor Ravel
durée : 17’
également au répertoire du quatuor Sjöströmska
pour quatuor de saxophones
- Notice
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Écrit en 1990 (année qui connut en France des tempêtes de vent), « Aeolian voices » résulte d’une commande du Quatuor de saxophones de Versailles, à qui la partition est dédiée. Il s’agit d’une pièce brève au tempo le plus souvent agité (une sorte de scherzo finalement). Le titre fait référence à Éole, le maître des vents selon la mythologie gréco-latine ; cela dit, plutôt que de chercher ici une illustration de la fameuse scène de l’« Odyssée », où les compagnons d’Ulysse laissèrent s’échapper de l’outre d’Éole les vents qui déchaînèrent la tempête, il suffit, à l’audition de cette pièce, de se laisser porter au gré des vents imaginaires qui véhiculent les rumeurs du quatuor, de la bourrasque la plus violente aux frissons plus subtils de l’accalmie centrale.
Vincent Paulet
commande et création : 1990, le Quatuor de saxophones de Versailles
durée : 4’30
éditeur : Billaudot
discographie : le Quatuor de saxophones de Versailles, 1991 (THÉSIS, « Quatuor de saxophones de Versailles – Pourquoi pas ? » THC 82052)
également au répertoire du quatuor Diastema et du quatuor Jean-Yves Fourmeau
Quatuor de saxophones de Versailles (Claude Keloglanian, Xavier Rosselle, Michel Oberli et Dany Aubert)
THÉSIS THC 82052, 1991
pour cor anglais, cor, violon, alto, violoncelle et contrebasse
- Notice
- Fiche Technique
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Il s’agit d’une transcription du mouvement central des « Trois Inventions pour bande de hautbois » (écrites entre 1999 et 2000), que j’ai réalisée à l’intention du hautboïste Jean-Pierre Arnaud. Ce dernier, en compagnie des musiciens de l’ensemble Carpe Diem, en donna la première audition en 2004 à La Côte Saint-André, dans le cadre du Festival Berlioz.
Vincent Paulet
création : 2004, La Côte Saint-André, dans le cadre du Festival Berlioz, par l’ensemble Carpe Diem
durée : 5’15
éditeur : Jobert
pour bande de hautbois
- Notice
- Fiche Technique
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Ecrites au cours de l’hiver 1999-2000, ces trois courtes pièces résultent d’une commande du Conservatoire National de Région de Lille et sont dédiées au hautboïste Réginald Lafont, qui n’est autre que l’instigateur de l’œuvre. Ordonnées selon un plan modéré-lent-vif, ces trois « inventions » n’ont – fait unique chez leur auteur - aucun rapport thématique direct entre elles.
Vincent Paulet
composition : 1999 - 2000
commande du Conservatoire National de Région de Lille
création : 2000, La Rochelle, par la bande de hautbois du C.N.R. de Lille
durée : 11’
éditeur : Jobert
également au répertoire des bandes de hautbois de Villeurbanne et de Laon
pour quintette de cuivres
- Notice
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« Musique de fête » a été écrit en 1999 à l’intention du quintette de cuivres « Vitrail », à qui la partition est dédiée. Conçue dans l’esprit des suites anciennes, qui faisaient se succéder airs et danses sans autre but que celui du divertissement, l’œuvre se divise en six mouvements enchaînés : Ouverture, Aria, Swing, Apartés, Procession et Toccata. Les deux thèmes librement exposés dans l’Ouverture revêtiront alternativement des aspects lyriques (Aria, Apartés) ou rythmiques (Swing, Toccata). Quant à l’esprit de la fête, qui est multiforme, il se manifestera parfois par des allusions à des musiques festives très typées, ou par une allure quasi ritualisée, comme dans la procession qui introduit la toccata finale : mais la fête (et notamment cette fête musicale que l’on appelle le concert) n’est-elle pas, justement, un rituel ?
Vincent Paulet
commande de l’État (D.R.A.C. de Champagne-Ardenne)
création : 2002, Reims, Palais du Tau, par le Quintette Vitrail
durée : 12’
éditeur : Jobert
Quintette de cuivres Vitrail (Eric Gouillard et Rémy Dintrich, trompettes ; Gérard Tremlet, cor ; Jean-Luc Sauvage, trombone ; Marc Lefèvre, tuba)
enregistrement public, Cormontreuil (France), 2002
- Notice
- Fiche Technique
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Écrite en Catalogne entre décembre 1994 et mai 1995, révisée en 2021 à l’intention de l’ensemble Musiques Nouvelles, cette Musique pour douze instruments, dédiée à Serge Nigg, a remporté en 1997 le premier prix du concours Alea III de Boston.
Vincent Paulet
composition : 1994 – 1995 (révision 2021)
création : 1997, Boston, Tsai Performance Center, par l’Ensemble Alea III, dir. Theodore Antoniou
durée : 12’
éditeur : Jobert
Cette œuvre a reçu le Premier Prix du Concours International de Composition Alea III de Boston en 1997.
également au répertoire de l’ensemble Musiques Nouvelles et de Jean-Sébastien Béreau et Jean-Paul Dessy (dir.)
Ensemble Musiques Nouvelles (Charles Michiels (cl.), Jean-Louis Ollé (basson), Adrien Lambinet (trbn.), Pierre Quiriny (perc.), André Ristic (piano), Laurent Houque (vln.), Maxime Desert (alto), Jean-Pol Zanutel (vcl.), Adrien Tyberghein (cb.))
étudiants d’Arts2 (Justine Goeyvaerts (fl.), Edgar Velosa (cor), Louiza Pantelidou (trpt.))
dir. Jean-Paul Dessy
Mons, Arsonic, 07.03.2022
son et vidéo : Jarek Frankowski
extrait de la première version
Ensemble Alea III (Kathy Boyd (fl.), Diane Heffner (cl.), Janet Underhill (basson), Ellen Michaud Martins (cor), Joseph Foley (trpt.), John Faieta (trbn.), Craig McNutt or Robert Schulz (perc.), David Horne (piano), Mark Beaulieu (vln.), Joan Ellersick (alto), Mark Simcox (vcl.), Gregory Koeller (cb.))
dir. : Theodore Antoniou
Concours international de composition Alea III
Boston, TSAI Performance Center, 27.09.1997
pour flûte, harpe bleue et percussion, quatuor à cordes, contrebasse ad libitum
- Notice
- Fiche Technique
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Dès les premières esquisses du « Grand stellaire », la harpe amplifiée m’est apparue comme une sorte de messager chargé de délivrer des émotions latentes, occultées jusqu’alors par la puissance sonore limitée de la harpe traditionnelle.
_ C’est ainsi qu’au fil de l’écriture de l’œuvre, j’ai éprouvé la griserie d’écrire pour un instrument neuf, libéré de son registre confidentiel et brillant de tous ses feux, et j’ai commencé à découvrir un nouvel espace sonore, analogue à un ciel soudain empli de ces étoiles « nouvelles », qui, après des milliers d’années-lumière, décident un beau soir de nous livrer leur éclat.
_ Selon le Livre de la Genèse, Dieu fit le « grand luminaire » (le soleil), puis le petit (la lune) au quatrième jour de la Création ; dans le continuité de cette poétique, j’ai choisi « Le grand stellaire » pour titre de cette invitation aux étoiles, laquelle se découpe en trois volets : « Débridé », « En éveil » et « Éclatant ».
_ Créée en 1992 dans sa version d’origine (en trio) par les musiciens du Trio Controverse, à qui la partition est dédiée, cette pièce a fait, deux ans plus tard, l’objet d’une instrumentation plus fournie incluant des parties de cordes, dont la première audition eut lieu en 1995 au « Bel Image » de Valence par les mêmes musiciens et le quatuor Ravel, sous la direction de Mark Foster.
Vincent Paulet
création : 1995, Valence, le « Bel Image » par le Trio Controverse et le Quatuor Ravel, dir. Mark Foster
durée : 15’
éditeur : Jobert
discographie : Trio Controverse, 2003 (TRITON, « Harpe bleue », TRI 331127) (version en trio, sans les cordes)
également au répertoire d’Anne-Cécile Cuniot, Patricia Nagle et Thomas Prévost (fl.), Marion Lenart (harpe), Stéphane Mazeau, Thierry Miroglio et Francis Petit (perc.), Tomás Garrido, Kirill Karabits et Yannis Pouspourikas (dir.)
Thomas Prévost (flûte), Martine Flaissier (harpe), Francis Petit (percussion)
Orchestre Philharmonique de Radio-France, dir. Kirill Karabits
création de la version avec orchestre à cordes, Paris, Maison de la Radio, 5.02.2004 (Festival Présences)
Martine Flaissier joue une "harpe bleue" (précisions : www.camac-harps.com)
Radio-France/France-Musique
pour 3 voix égales et orgue
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commande de Musique Sacrée à Notre-Dame de Paris
création : 2013, Paris, Notre-Dame, par la Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Denis Comtet, orgue, dir. Émilie Fleury, dans le cadre du 850ème anniversaire de Notre-Dame de Paris
durée : 4’
éditeur : Rubin
discographie : Maîtrise de Notre-Dame de Paris, Denis Comtet, orgue, dir. Émilie Fleury, 2015 ("Le Livre de Notre-Dame", MSNDP, Maîtrise Notre-Dame de Paris 005)
pour 12 voix
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Cette pièce de 7 minutes pour 12 voix s’inscrit dans le programme « Bach + 5 », conçu par Catherine Simonpietri et commandé par l’ensemble Sequenza 9.3.
Ce programme s’articulant autour des chorals sur « Nun komm, der Heiden Heiland » de J.S. Bach, c’est le texte de l’hymne d’Ambroise de Milan, dans la traduction allemande de Luther (c’est-à-dire le texte traité par Bach) qui est ici utilisé.
Si l’ordonnancement de ce texte paraît d’abord respecté, la partition commençant bien par la 1ère strophe du choral dans une harmonisation archaïsante de la mélodie traditionnelle, c’est la 7ème strophe qui lui succède directement, imposant au discours une nouvelle direction. Le deuxième vers de cette strophe nous donne la clef du titre : « Die Nacht gibt ein neu Licht dar » : nous voilà plongés dans la nuit de la Nativité. Après un épisode contemplatif, la polyphonie sera progressivement entraînée dans un crescendo culminant sur la dernière strophe, véritable explosion de joie et de louange.
Vincent Paulet
Commande de l’ensemble Sequenza 9.3
Création : 7 septembre 2007 à Sarlat, dans le cadre du Festival du Périgord Noir
Durée : 7’
Editeur : Jobert
également au répertoire du Macadam Ensemble, dir. Etienne Ferchaud
Ensemble Sequenza 9.3, dir. Catherine Simonpietri
enregistrement public, Croissy (France), festival Jeux d’orgues en Yvelines 2007
pour chœur mixte, violon, alto, violoncelle et contrebasse
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C’est au cours de mon séjour en Espagne en tant que pensionnaire de la Casa de Velázquez que j’ai découvert le « Cancionero espiritual » dit « de Valladolid ». De ce recueil de poésie mystique anonyme publié en 1549, j’ai extrait ce magnifique poème dont les trois premiers vers m’ont inspiré le titre « Suspiros » ; ces trois vers liminaires résument la teneur de l’ensemble du poème : le thème de l’absence de Dieu et du mal de vivre qui en découle inspire au poète un feu roulant d’images puissantes, au long des dix strophes suivantes, habitées d’une exaltation visionnaire. La partition, elle, se divise en cinq sections enchaînées : Si con extrema tristura, Si en esta cárcel, ¿ Cómo no oyes ?, Si me trae tan congojoso et ¡ Ay de mí !
Commande de l’association Musique Nouvelle en Liberté, « Suspiros » est dédié à Joël Suhubiette et au chœur « Les Éléments », qui en donnèrent la première audition à Auch en 2004.
Vincent Paulet
texte : poème anonyme (castillan) extrait du « Cancionero de Valladolid » (1549)
composition : 1997-2004
commande de Musique Nouvelle en Liberté
création : 2004, Auch, Cathédrale, par Philippe Couvert, violon, Louis Merlet, alto, Dominique Dujardin, violoncelle, Michel Maldonado, contrebasse, le Chœur de chambre Les Éléments, dir. Joël Suhubiette
durée : 15’
éditeur : Jobert
discographie : Hervé Lamy, ténor, Philippe Couvert, violon, Louis Merlet, alto, Dominique Dujardin, violoncelle, Jean Ané, contrebasse, le Chœur de chambre Les Éléments, dir. Joël Suhubiette, 2004 (« De profundis » HORTUS 036)
YouTube II. Si en esta cárcel
YouTube III. ¿ Cómo no oyes ?
YouTube IV. Si me trae tan congojoso
YouTube V. ¡ Ay de mí !
pour soprano, baryton et orgue
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Cette messe m’a été commandée par le Secteur Pastoral d’Étampes, où elle fut créée en 2001 lors de l’office de l’Ascension ; conçue principalement pour l’usage liturgique (bien que de nombreux interprètes la proposent, de façon convaincante, en concert), elle se compose de pièces d’orgue et de motets à deux voix.
Le côté archaïsant de certaines séquences de la partition s’explique par le fait que l’orgue pour lequel elle a été écrite date de la fin du XVI° siècle, et que son tempérament mésotonique m’a naturellement conduit à ce type d’archaïsme, sur le plan harmonique, bien sûr, mais aussi mélodique ; dans le morceau d’entrée, par exemple, la référence à des maîtres anciens tels que Guillaume de Machault, Sweelinck Frescobaldi ou les organistes espagnols (pourtant d’époques différentes) est flagrante. Pour autant, j’ai souhaité que mon écriture permette une ouverture quasi totale quant au choix de l’instrument.
Cette messe est dédiée au Père Frédéric Gatineau, curé de la paroisse d’Étampes, qui en a suscité l’écriture, ainsi qu’aux trois interprètes de sa création : l’organiste Xavier Eustache, la soprano Nadia Jauneau-Cury et le baryton Laurent Bajou.
Vincent Paulet
composition : 2000-01
commande du Secteur Pastoral d’Étampes
création : 2001, Étampes, Église Notre-Dame, par Nadia Jauneau-Cury (soprano), Laurent Bajou (baryton) et Xavier Eustache (orgue)
durée : 35’
éditeur : Jobert
également au répertoire de Laetitia Corcelle, Isabelle Fremau et Dominique Marin-Bardon (sop.), Thierry Bréhu, Emmanuel Cury, Florent Martin et Marc Scoffoni (bar.), Véronique Le Guen, Béatrice Piertot et Jean-Pierre Lecaudey (orgue)
Entrée : Xavier Eustache à l’orgue de Notre-Dame d’Étampes
Coralie Amedjkane à l’orgue de la chapelle Notre-Dame de Quelven (Guern, Morbihan)
pour choeur mixte a capella
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Le fait que le texte du psaume 129 (plus connu sous le nom de « De profundis ») soit utilisé par la liturgie catholique à l’occasion des funérailles a tendance à faire oublier sa progression de l’angoisse des ténèbres vers une parfaite sérénité ; c’est cette évolution que j’ai cherché ici à mettre en valeur ; au cours des dernières mesures de la partition, une voix soliste (suivie d’une deuxième) se mettra même à chanter « Alleluia » : il s’agit du lumineux « Alleluia de profundis », cette étonnante mélodie grégorienne que je n’ai pu m’empêcher de citer (ou, plutôt, de revisiter).
Ce psaume comprend trois sections : une déploration liminaire grave (De profúndis), un crescendo traduisant l’inquiétude du pécheur face à la justice divine (Si iniquitátes), et dont l’aboutissement est un cri d’effroi (quis sustinébit ?), enfin une psalmodie apaisée (sperávit ánima mea, « comme une berceuse », indique la partition).
Commande du Conservatoire National de Région de Lille pour son chœur de chambre, le « Psaume 129 », dédié à Claire Marchand, a été écrit en 1997 et créé deux ans plus tard, avant d’entrer au répertoire du chœur de chambre « Les Éléments », qui, sous la direction de son chef Joël Suhubiette, en a donné de nombreuses auditions, ainsi qu’un enregistrement discographique salué par la presse musicale ; il a, depuis, été repris par d’autres ensembles, dont les BBC Singers.
Vincent Paulet
composition : 1997
commande du Conservatoire national de Région de Lille
création : 1999, Lille, par le chœur de chambre du C.N.R. de Lille, dir. Claire Marchand
durée : 18’
éditeur : Jobert
discographie : Chœur de chambre Les Éléments, dir. Joël Suhubiette, 2004 (« De profundis » HORTUS 036)
également au répertoire des BBC Singers (dir. Nicolas Krüger), du Goeyvaerts Consort/chœur Aquarius (dir. Marc Michael De Smet), du chœur d’adultes de la Maîtrise Notre-Dame de Paris (dir. Lionel Sow) et du Transcontemporain (dir. Lucas Sonzogni)
pour mezzo-soprano, clarinette, quatuor à cordes et piano
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À la lecture de l’« Épitaphe de Villon, en forme de ballade », chacun, je pense, aura été marqué par la vision (historique ou légendaire) du poète reconnaissant, du fond de sa prison, que c’est « par justice » qu’il a été condamné, et nous implorant, nous, ses semblables, de prier pour qu’il lui soit pardonné. Cet équilibre entre réalisme et espoir, Villon ne l’applique pas qu’à lui-même : dépassant le cadre de sa propre destinée, c’est à tous ses « frères humains » qu’il adresse le message de l’humanisme chrétien .
_ En mettant en musique la « Ballade des pendus », je n’ai rien cherché d’autre que de laisser s’épanouir la musicalité du texte de François Villon, dans sa sobriété et sa puissance d’expression tout à la fois. Mon premier travail fut d’ailleurs d’écrire la seule partie vocale. J’ai tenu également à mettre en valeur la construction du poème (en trois strophes et un envoi) en intercalant deux commentaires purement instrumentaux, l’un à la suite de la première strophe, l’autre dans le prolongement de la deuxième. La troisième strophe, elle, fait irruption dans l’ensemble de la pièce comme un scherzo au milieu d’une symphonie ; car c’est une danse, dans l’esprit des danses macabres médiévales. Quant à l’envoi final, ce n’est ni plus ni moins qu’une prière, puisque cette fois Villon s’adresse directement au « Prince Jésus » pour obtenir miséricorde ; les cinq dernières notes de la partie de premier violon, dans le suraigu, citent le début d’une antienne grégorienne : « In paradisum »…
_ Écrite en 1988, la « Ballade des pendus » m’a été commandée par l’entreprise rémoise Prats et Bonany sur la proposition du clarinettiste Michel Bienaimé (à qui l’œuvre est dédiée), lequel, en compagnie d’Annie Tasset, soprano, du quatuor Parisii et de Jacques Moreau, piano, en donnèrent la première audition lors du Festival de Reims. Placés sous la direction de François Boulanger, les mêmes musiciens en réalisaient peu après le premier enregistrement discographique.
Vincent Paulet
composition : 1988
commande de l’entreprise Prats et Bonany pour le Festival de Reims 1988
création : 1988, Reims, Palais du Tau, par Annie Tasset (sop.), Michel Bienaimé (cl.), le Quatuor Parisii et Jacques Moreau (piano)
Durée : 20’
Éditeur : Billaudot
discographie :
Isabel Soccoja (mezzo), Florent Héau (cl.), le Quatuor Parisii, Jean-Michel Dayez (piano), Nicolas Krüger (dir.), 2010 (La ballade des pendus, HORTUS 080)
Annie Tasset (sop.), Michel Bienaimé (cl.), le Quatuor Parisii, Jacques Moreau (piano), dir. François Boulanger, 1989 (BNL, « Festival Reims- Champagne-Ardenne » BNL 112752 A, épuisé)
également au répertoire d’Yves Sévère (cl.), le Quatuor Liger, Yves Marat (piano), l’Atelier Musical de Touraine, l’ensemble 2E2M, Nvart Andreassian, Philippe Aïche, Franck Ollu et Ludovic Potié (dir.)
YouTube Commentaire I
YouTube Strophe II
YouTube Commentaire II
YouTube Strophe III
YouTube Envoi
pour saxophone et piano
- Notice
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Mais, ici, le titre « Antiphone » traduit surtout la présence de deux mondes sonores que tout semble opposer, comme étrangers l’un à l’autre : l’un dur, implacable (« ruvido », indique, en italien, la partition), l’autre, au contraire, empreint de douceur et d’expression mélancolique (« tenero », avec tendresse), pouvant évoquer - généralement avec retenue - la souffrance de l’artiste confronté à l’indifférence du monde qui l’entoure.
Destinée au Conservatoire de Nancy, où elle constituait en 2010 la partie imposée du programme des saxophonistes en fin de cycle 3, Antiphone a été commandée par le Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy. Cette pièce n’aurait peut-être jamais vu le jour sans l’action de Claude Georgel, qui en est l’instigateur et le dédicataire.
Vincent Paulet
composition : 2010
commande : Centre Culturel André Malraux (Vandoeuvre-lès-Nancy)
création : 2010, Vandoeuvre-lès-Nancy, Centre Culturel André Malraux, par Claude Georgel (saxophone) et Corinne Giuliani (piano), dans le cadre du festival Musique Action
durée : 4’15’’
utilisation pédagogique : cycle 3
éditeur : Leduc (collection Vent de Sax)
pour saxophone et piano
- Notice
- Fiche Technique
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Destinée au Conservatoire de Nancy, où elle constituait en 2010 l’œuvre imposée en fin de 1er cycle de saxophone, cette pièce a été commandée par le Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy, à l’instigation de Claude Georgel, qui en est le dédicataire.
Vincent Paulet
composition : 2010
commande : Centre Culturel André Malraux (Vandoeuvre-lès-Nancy)
création : 2010, Vandoeuvre-lès-Nancy, Centre Culturel André Malraux, par Claude Georgel (saxophone) et Corinne Giuliani (piano), dans le cadre du festival Musique Action
durée : 3’
utilisation pédagogique : cycle 1
éditeur : Leduc (collection Vent de Sax)
pour saxophone seul
- Notice
- Fiche Technique
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Harmonie donc, du fait d’une pensée musicale s’appuyant sur des hauteurs mélodiques reliées entre elles par des intervalles, dans l’intimité d’un seul instrument, le saxophone.
Destinée au Conservatoire de Nancy, où elle constituait en 2010 la partie imposée du programme des saxophonistes en fin de cycle 2, « Harmonie intime » a été commandée par le Centre Culturel André Malraux – Scène Nationale de Vandoeuvre-les-Nancy. Elle est dédiée à Claude Georgel, à qui revient l’idée de m’avoir proposé d’écrire pour saxophone seul.
Vincent Paulet
composition : 2010
commande : Centre Culturel André Malraux (Vandoeuvre-lès-Nancy)
création : 2010, Vandoeuvre-lès-Nancy, Centre Culturel André Malraux, par Claude Georgel, dans le cadre du festival Musique Action
durée : 3’30’’
utilisation pédagogique : cycle 2
éditeur : Leduc (collection Vent de Sax)
discographie : Claude Georgel, 2012 ("Madame D.", CCAM Éditions, VAND’ŒUVRE 1337)
Cette pièce est conçue à la fois pour un usage pédagogique et pour le concert.
pour orgue
- Fiche Technique
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durée totale : 1’45
Editeur : Delatour
(in : "L’orgue contemporain pour les premières années")
- Fiche Technique
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I. Comme une improvisation (durée : 1’05)
II. Comme une méditation (durée : 2’15)
III. Comme dans une rue espagnole (durée : 1’05)
durée totale : 4’25
Editeur : Rubin (partition en vente exclusivement sur le site Internet de l’Editeur)
pour trois violoncelles
- Fiche Technique
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Durée : 2’45
Actuellement en révision
pour saxophone et piano
- Fiche Technique
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création : Thionville, l’Adagio, par Claude Georgel (saxophone) et Corinne Giuliani (piano)
durée : 4’15
Éditeur : Jobert
pour piano
- Fiche Technique
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Durée : 1’10
Editeur : Rubin (partition en vente exclusivement sur le site Internet de l’Editeur)
pour harpe ou harpe celtique
- Fiche Technique
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Durée : 0’40
Editeur : Rubin (partition en vente exclusivement sur le site Internet de l’Editeur)
pour harpe ou harpe celtique
- Fiche Technique
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Durée : 2’
Editeur : Rubin (partition en vente exclusivement sur le site Internet de l’Editeur)
pour quatuor de flûtes à bec ou quatuor de saxophones
- Fiche Technique
- Fermer onglets
durée : 1’10
Actuellement en révision
pour flûte à bec et viole de gambe
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Durée : 2’20
Actuellement en révision
pour flûte/violon et harpe/piano
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Durée : 2’20
Editeur : Rubin (partition en vente exclusivement sur le site Internet de l’Editeur)
pour deux clarinettes
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Durée : 4’
Editeur : Rubin (partition en vente exclusivement sur le site Internet de l’Editeur)
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Durée : 1’
Epreuve de déchiffrage pour le CNSM de Paris
pour violon et piano
- Notice
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Vincent Paulet
Durée : 3’
Editeur : Billaudot
pour piano
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Durée : 2’30
Editeur : Combre
pour orgue
- Fiche Technique
- Fermer onglets
Durée : 1’30
Editeur : Combre
Pour acheter les partitions en ligne :
Editions Jobert, Lemoine et Combre
Editions Rubin
Il est possible de consulter les partitions et d’écouter des enregistrements de certaines des œuvres de Vincent Paulet au C.D.M.C. (Centre de la Documentation de la Musique Contemporaine) Cité de la Musique 16 place de la Fontaine aux Lions 75019 Paris Tél. 01 47 15 49 86. Le catalogue du C.D.M.C. est consultable en ligne.
Télécharger le catalogue complet :
Télécharger le catalogue pédagogique (œuvres dont le niveau d’exécution est accessible à des élèves de conservatoire) :